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Agen 1Les véritables transformations de la trame urbaine agenaise n'eurent lieu que sous le mandat de Jean-Baptiste Durand, entre 1880 et 1895 (la ville comptait à cette époque 20 000 habitants). On perça les deux grands boulevards actuels : République et Carnot, ce dernier aboutit à la gare, nouvellement construite (le bâtiment principal est achevé en 1858 et deux ailes latérales sont ajoutées en 1886 puis détruites en 1981). Sur le tracé des anciens remparts, démantelés à la Révolution, on réalisa des boulevards de ceinture. Ces grands chantiers détruisirent cependant des témoignages du passé comme la majeure partie de l'église Sainte-Foy. C'est en 1888 qu'est inauguré le nouveau lycée (Palissy), construit sur un tertre afin qu'il soit à l'abri des crues. Le second lycée de la ville (lycée technique Jean-Baptiste de Baudre, du nom de l'ingénieur concepteur du canal Latéral) occupe les murs du grand séminaire, imposante bâtisse de la fin du xviie siècle, construit par l'évêque Mascaron pour parfaire l'œuvre de la Contre-Réforme. C'est enfin Jean-Baptiste Durand qui fait édifier sur l'emplacement de l'ancienne cathédrale le marché couvert, dans le style des halles de Baltard, malheureusement lui aussi disparu. Fort heureusement, à l'écart de ces grands travaux subsistent encore de petites artères, rues et venelles aux maisons à colombages et en encorbellement ou vieux hôtels de pierre ou de brique. Ces constructions, dont les plus anciennes sont datées du xive siècle, donnent à Agen un cachet particulier que l'on retrouve dans d'autres cités de moyenne importance, à l'abri d'une trop boulimique expansion. Aujourd'hui, la ville s'est considérablement étendue, bien au-delà du noyau primitif, seul endroit à l'abri des inondations. Les travaux d'endiguement du fleuve doivent protéger le lit majeur des crues dévastatrices (le siècle a connu deux crues "centenaires" : 1930 et 1952 et la dernière inondation importante eut lieu en décembre 1981). Si la population de la ville stagne à un peu plus de 30 000 habitants, l'agglomération s'est étendue vers le sud et l'est, profitant aux communes de Bon-Encontre, Boé et Le Passage. Selon l'INSEE, elle compte actuellement environ 70 000 habitants (69 488 en 1999). Au sein d'un environnement essentiellement rural et agricole, Agen doit tirer ses richesses du secteur agro-alimentaire. C'est pour cela qu'a été créé en 1990, l'Agropole, situé à côté de l'échangeur autoroutier, sur la commune d'Estillac. Cependant, la plus grande entreprise agenaise est la firme UPSA, laboratoire pharmaceutique fondé en 1935 par le docteur Bru et rachetée par le groupe américain Bristol-Myers Squibb qui ont deux sites sur l'agglomération un sur Agen et un à Le Passage. Le tissu industriel est aujourd'hui très diffus et c'est surtout le secteur tertiaire qui entraîne l'agglomération et la ville vers le xxie siècle avec en particulier le pôle universitaire (antenne de la faculté de Bordeaux et I.U.T.) et l'École nationale d'administration pénitentiaire (ENAP) en 2000.
Agen est le siège d'un évêché dont le titulaire actuel est Monseigneur Hubert Herbreteau, depuis 2005. Depuis sa fondation, au ive siècle, le diocèse d'Agen a vu se succéder un très grand nombre d'évêques parmi lesquels :
Voir aussi la liste complète : liste des évêques d'Agen. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! L'hôpital est composé de trois établissements qui constitue un ensemble de 720 lits et places :
La Clinique Esquirol fondée en 1947 par le Docteur Pierre Esquirol dans les bâtiments de l’ancien Hôtel Central. Le Docteur Esquirol eu une longue série d’échanges avec des praticiens étrangers pour réaliser des actes chirurgicaux inconnus en France. Une chirurgie de pointe est désormais pratiquée à la Clinique Esquirol, il exerça la chirurgie à la clinique jusqu’en 1972. Une nouvelle équipe médicale se met en place. Une phase de transformation est lancée par Gérard Angotti. Les agrandissements et les rénovations furent alors menés par étapes successives et conduisirent à créer un nouvel établissement. Dans les années 1990, la Clinique Esquirol s’agrandit encore à l’occasion du regroupement des activités du pôle de santé Agenais. À partir de 1996, elle intègre l’activité de chimiothérapie de la Clinique Calabet et une partie de l’activité de la Clinique Saint-Jean. Tous les services d’hospitalisation sont modernisés au niveau de la structure et des équipements. La Clinique Saint-Hilaire fondée à Agen en 1904 dans le centre de la ville mais c'est en 1973 qu'elle s’installe sur le site actuel et de nouvelles spécialités voient le jour. Des travaux d’extension et de restructuration sont réalisés en 1994, parallèlement au regroupement des lits et des équipes des établissements de soins d’Agen. Dès 1996, le regroupement des trois maternités privées de l’agenais se fait sur son site. Le projet de création d’un très grand établissement regroupant toutes les cliniques privées agenaises est lancé en juin 2000. Le 1er mars 2005, un nouvel établissement de 27 000 m² est né, devenant la plus importante clinique d’Aquitaine avec 335 lits pour 30 000 séjours, et quelque 20 000 interventions. Évolution démographique
Située au cœur d'une importante région agricole, l'industrie agro-alimentaire occupe une place de choix dans l'économie agenaise. l'Agropole, vaste zone industrielle dédiée à la transformation des produits alimentaires, occupe sur 70 hectares plus de 100 entreprises et emploie 1 700 personnes. Elle est aussi le siège d'une grande entreprise de pharmaceutique UPSA, filiale du groupe BMS. Cette entreprise possède deux unités de fabrication sur la communauté d'agglomération d'Agen : une sur la commune même et l'autre sur l'autre rive de la Garonne au Passage, elles rassemblent plus de 1 200 employés. L'entreprise de découpe de viande Bigard. Agen est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Lot-et-Garonne. Hôpital Saint-Esprit (700 salariés) et Clinique Esquirol Saint-Hilaire (570 salariés).
Édifiée au xiie siècle sur l'emplacement d'une basilique épiscopale construite au vie siècle, saccagée par les Normands en 853 puis restaurée, elle constituait initialement une collégiale. Elle fut élevée au rang de cathédrale en 1802. Saccagée en décembre 1561, elle devint en 1791 un magasin à fourrage avant d'être rouverte en 1796 et de devenir la cathédrale officielle d'Agen, en lieu et place de l'ancienne cathédrale Saint-Étienne13, en ruines. L'orgue principal fut offert par l'impératrice Eugénie en 1858. La cathédrale Saint-Caprais d'Agen présente plusieurs particularités architecturales : son abside romane est prolongée par un vaisseau gothique à une seulenef. Remplaçant un ancien campanile en bois, le clocher actuel fut édifié en 1835 à l'initiative de l'évêque Mgr de Levezou de Vezins et présente la particularité d'être composé des trois éléments stylistiques gothiques (gothique à lancettes, gothique rayonnant, gothique flamboyant) curieusement présentés dans leur ordre chronologique inverse. Fondé en 1876, le musée des Beaux-Arts d'Agen, situé au cœur historique de la ville, est logé dans quatre superbes hôtels particuliers de la Renaissance, ouverts sur de belles cours intérieures. Il est l’un des musées les plus riches du Sud-Ouest et présente, dans un agréable parcours évoquant l’intérieur d’un riche collectionneur, un ensemble de peintures et de sculptures, de meubles et de faïences européennes du Moyen Âge au xxe siècle. Le musée est particulièrement réputé pour son riche ensemble d’œuvres espagnoles des xviiie et xixe siècles, parmi lesquelles cinq exceptionnels tableaux de Goya. Parmi les collections les plus remarquables, il faut aussi citer des natures mortes flamandes et hollandaises, des peintures duxviie siècle français (Champaigne) et italien (Le Tintoret), la collection de portraits des ducs d’Aiguillon (Greuze, Oudry, Drouais, de Troy, van Loo, Nattier...). Le xixe siècle français est représenté par les grands maîtres de la peinture (Courbet, Millet), les paysagistes de l’École de Barbizon (Corot) et les peintres impressionnistes (Boudin, Sisley, Caillebotte, A. Lebourg). Enfin des œuvres du xxe siècle sont présentées avec deux fonds remarquables du peintre français Roger Bissière d’une part, et de Claude et François-Xavier Lalanne, d’autre part. La section archéologique du Musée est constituée d'objets provenant de sites lot et garonnais : la collection des époques celtique et gallo-romaine en constitue un des aspects majeurs. Enfin, une très belle donation d’archéologie orientale (objets de l’âge du bronze jusqu’à l’époque des Croisades, provenant du Liban et de Syrie) est venue enrichir le musée. Également connue sous le nom de Notre-Dame d'Agen14, cette église est le seul vestige de l'ancien couvent des Dominicains, appelés également Jacobins. Construite au xiiie siècle, elle se présente sous la forme d'un vaisseau rectangulaire divisé en deux nefs égales et surmonté d'un clocher octogonal. Elle est liée à de grands évènements de l'histoire agenaise :
À la Révolution française, le couvent des Jacobins fut fermé et démoli tandis que l'église fut sauvegardée et transformée en écurie. Elle sera réaffectée au culte catholique en 1807. L'église a été restaurée et sert désormais de salle d'exposition temporaire pour le Musée des Beaux Arts. Église ogivale en brique dont la construction remonte au xiie siècle, elle prend après 1339 le nom de Notre-Dame du Bourg et sert tout d'abord d'annexe à la cathédrale Saint-Étienne, avant d'être rattachée à l'église Notre-Dame des Jacobins. Elle fut entourée d'un cimetière, réservé aux grandes familles de la ville et supprimé en 1802. Elle se présente sous la forme d'un long édifice de briques, le portail surmonté d'un clocher-mur, typique de l'architecture religieuse du sud-ouest de la France. En 1874, son chevet est remplacé par un chœur à cinq pans tandis qu'en 1962, l'auvent recouvrant le portail est démoli. Plus communément appelée église Saint-Hilaire15, cette église est le seul vestige de l'ancien couvent des Frères Cordeliers : achevée en 1348, elle fut augmentée de deux campaniles en 1892, dont l'un fut découronné en 1963. Désaffectée à la Révolution, elle fut rendue au culte en 1827, alors que l'ancien couvent des Cordeliers avait été démoli et remplacé par une gendarmerie. Vaste vaisseau gothique à une seule nef, elle doit sa notoriété à sa charpente, qui prend la forme d'une carène de navire renversée. Notables sont les deux statues sur sa façade - à gauche Saint Pierre, à droite Moïse portant les tables de la loi. Sur les vitraux à l'intérieur on voit Saint Hilaire et en face de lui, à l'autre bout de l'église, une représentation de la trinité (car Saint Hilaire était très actif dans la défense de la doctrine de la trinité, critiquée à son époque). La préfecture d'Agen est installée dans l'ancien palais épiscopal, construit de 1775 à 1783 par l'évêque Jean-Louis d'Usson de Bonnac afin de remplacer le précédent évêché, vieille construction féodale tombée en ruines. Elle fut construite sur les plans de l'architecte Charles Leroy, élève de Jacques-Germain Soufflot. Ravagée par un incendie accidentel le 21 octobre 1904, elle fut reconstruite en 1909. Épaisse construction de béton abritant une galerie marchande surmontée d'un parking automobile à étages, le marché couvert d'Agen n'offre d'intérêt que par les deux monuments auxquels il a succédé : 1- La cathédrale Saint-Étienne d'Agen, vaste basilique commencée au xiiie siècle et dont la construction, sans cesse interrompue par le manque d'argent et les guerres de religion, ne fut jamais véritablement achevée. Son manque de grâce extérieure était compensé par une très grande richesse intérieure. Reconstruite à neuf par l'évêque Jean-Louis d'Usson de Bonnac, elle fut démantelée à la Révolution française et ses ruines définitivement abattues en 1835, sous la municipalité du comte Adolphe de Raymond. Saint-Étienne d'Agen fut assortie d'un campanile d'architecture fort curieuse : non adjacent à la cathédrale, construit sur une ancienne tour de la première enceinte d'Agen connue sous le nom de tour de l'Escuragno, il se présentait sous la forme d'une épaisse flèche en bois et en ardoises, à hourds, flanquée de quatre clochetons et surmontée d'une girouette. Cette flèche fut abattue en septembre1793 tandis que la tour, vieille construction romane, fut abattue en 1885. 2- Le marché couvert d'Agen fut édifié en 1882, à l'initiative du maire Jean-Baptiste Durand sur l'emplacement de l'ancienne cathédrale Saint-Étienne d'Agen. Inauguré en 1884, il était l'œuvre de l'architecte Lhéritier et se présentait sous la forme d'une vaste construction de pierre et de métal, inspirée des halles de Paris construites par Baltard. Particulièrement aimé des Agenais, qui le jugeaient décoratif et bien adapté aux nécessités du marché local, il fut abattu sous la municipalité de Pierre Pomarède en 1970. Située dans le voisinage immédiat de la cathédrale Saint-Caprais, cette tour est le dernier vestige de la deuxième enceinte d'Agen. Construite au xiiie siècle, elle fut incorporée au xvie siècle dans le couvent du Chapelet, auquel elle servit de campanile. Le couvent fut rasé après la Révolution française et cette tour servit de prison à partir de 1815. À peu près carrée, bâtie en pierres de moyen appareil, elle comprend une vaste salle voûtée en berceau, surmontée de trois étages ajourés de fenêtres géminées et de fenêtres à meneaux. Longtemps laissée à l'abandon, elle a été restaurée et abrite aujourd'hui un cabinet d'architecture. Le théâtre Ducourneau d'Agen est un théâtre à l'italienne, œuvre de Tronchet achevée en 1906. La première pierre a été posée par le président de la République Armand Fallières, originaire du Lot et Garonne. Ce théâtre fut le premier à être construit en ciment armé. Deux autres théâtres complètent l'offre culturelle : Le Théâtre du Jour, fondé en 1994 par Pierre Debauche, qui réunit une compagnie théatrale ainsi qu'une école supérieure d'art dramatique et de comédie musicale, et La Tannerie qui propose des spectacles tous publics. En ce qui concerne le grand écran, deux cinémas se partagent la programmation : CAP CINE (8 salles) et LES MONTREURS D'IMAGES (1 salle d'art et essais). La construction d'un Multiplexe est à l'étude depuis plusieurs années et ne verra pas le jour avant 2014. L'ancien music-hall Le Florida a été transformé en une salle de concert et en studios de répétition. Ce centre national de création et de diffusion des musiques amplifiées, structure unique en France, accueille régulièrement des artistes en résidence. Ils disposent dans des locaux municipaux de 4 studios de répétitions, d'une salle de spectacle de 800 places et d'un espace multimédia.
Le Sporting union Agen est le grand club omnisports de la ville. Le SUA comprend notamment une section de rugby à XV (Sporting union Agen Lot-et-Garonne) dont l'équipe fanion évolue en Top 14pour la saison 2010/2011 et compte 8 titres de champion de France (1930, 1945, 1962, 1965, 1966, 1976, 1982 et 1988). Les rugbymen utilisent le stade Armandie (13 500 places). Le section football du SUA (Sporting Union Agen Football) est plus modeste. Elle évolue cette saison en Championnat de France Amateurs 2. Les courses hippiques se tiennent sur l'hippodrome de la Garenne. Au Stadium d'Agen le Full contact Agen est un club qui compte plus de 100 licenciés, entrainé par William Varnier, le club pratique le full contact, le kickboxing, le muay thai, le K-1 et le combat libre, des résultats élogieux ces dernières années on fait parlé du club grace à leurs champion Adeline Varnier 4 fois championne de france en full contact, Romain Clique 3 fois champion du monde en full contact, et champion du monde en titre en kickboxing, William Saidi, champion d'Europe en kickboxing, et double champion du monde en boxe thailandaise, Émile Garros, champion du monde en light contact, et plusieurs internationaux Tony Bordes Vecchiato, Soufiane Ouazaf, et Théo Bergonzat un des leaders agenais en combat libre18 De plus Agen à l'un des plus grands clubs de kayak-polo d'Europe, (Canoë-Kayak Club Agenais) dont plusieurs joueurs sont des joueurs classés haut niveau sur les listes nationales : Thibaud Chanuc,Manuel Courtin, Anthony Courtin, Martin Brodoux, Thibault Salbaing. |
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